L’héritage de l’amour
Pour la Saint-Valentin, nous sommes frappés par la façon dont l’amour a façonné les lieux historiques.
Nos bureaux, d’ailleurs, dans une belle maison victorienne en brique, sont nés d’un acte d’amour. À l’époque, un directeur et propriétaire de l’industrie du bois d’Ottawa a construit la maison comme cadeau de mariage pour sa femme. La maison est une pièce maîtresse en matière de boiseries, avec des boiseries extravagantes même aux plafonds. Nous espérons que le bûcheron a prodigué les mêmes soins et la même attention à sa femme qu’à la maison !
Nos prédécesseurs du 190 Bronson n’étaient pas les seuls à cimenter leur amour dans le ciment. Le 24 Sussex, la résidence officielle aujourd’hui délabrée du Premier ministre, a été construit en 1866 comme cadeau de mariage – et vendu plusieurs années plus tard après le décès de l’épouse. Avec cet héritage de dévouement fidèle comme modèle, nous espérons que le gouvernement montrera à nouveau un peu d’amour envers le 24 Sussex.
Les histoires de chagrin sont également construites en pierre, comme le château de Boldt dans les Mille-Îles, où un jeune mari angoissé s’est arrêté au milieu des travaux lorsque sa bien-aimée est décédée. Et peut-être le plus célèbre de tous est le Taj Mahal, un tombeau construit sur le chagrin d’un empereur dont l’âme sœur était morte en couches.
L’amour peut être dangereux – et pas seulement pour le cœur. En 2015, les autorités françaises ont retiré des centaines de milliers de cadenas d’amour (cadenas portant les initiales des amoureux et attachés pour toujours dans un geste romantique) du Pont des Arts à Paris. Le poids de toutes ces écluses faisait vaciller la structure historique.
Les lieux historiques continuent de faire partie intégrante du tissu de nos vies – des lieux où se rencontrer, s’émerveiller, se marier ou vieillir avec ceux que l’on aime.
Avez-vous une histoire d’amour dans un lieu historique ?