La réponse du secteur du patrimoine au COVID-19: Faites partie du mouvement!

Bien que la santé des Canadiens et les efforts pour aplatir la courbe demeurent une priorité, il est également essentiel de veiller à ce que les personnes qui prennent soin des lieux historiques et travaillent dans ce secteur ne soient pas oubliées, et que les plans pour le rétablissement prennent en considération le puissant rôle que peuvent jouer le patrimoine et les lieux historiques. Près de 500 personnes représentant des organisations du patrimoine, des sites historiques, des dirigeants de l’industrie du patrimoine et des agences gouvernementales ont participé aux deux premiers «rassemblements du clan» organisés par la Fiducie nationale au début du mois.

Regardez les reprises :
Première session : nous avons exploré les impacts pour les organismes de bienfaisance, à but non lucratif, et les sites  du patrimoine, Deuxième session : une conversation avec des dirigeants de l’industrie, co-animé avec l’Association canadienne d’experts-conseils en patrimoine.

Consultez notre résumé des préoccupations et des idées partagées au sujet des intempéries et de la reprise après cet arrêt mondial sans précédent :

  • Aujourd’hui plus que jamais, nous devons présenter un plaidoyer probant en faveur du patrimoine.
  • Il faut que les acteurs du patrimoine – y compris ONG, industrie de la conservation, professionnels – travaillent ensemble pour faire entendre la voix du patrimoine.
  • Nous avons besoin d’une stratégie nationale sur le patrimoine, et nous avons besoin d’outils comme des mesures fiscales fédérales pour la réhabilitation du patrimoine qui alimenteront la relance économique au Canada.
  • De nombreux lieux historiques sont présentement fermés. Il y a une perte de revenus, surtout à l’approche de la saison touristique. Il y a aussi lieu de craindre que les lieux historiques essuieront des pertes encore longtemps après qu’ils auront rouvert leurs portes.
  • L’apport financier de programmes comme Jeunesse Canada au travail est maintenant plus important que jamais. Le besoin de financement fédéral d’emplois pour les jeunes sera plus grand à l’issue de la pandémie.
  • Des projets de mise en valeur du patrimoine risquent d’être victimes de difficultés économiques, voire de faillites. Partout au Canada, la plupart des comités consultatifs municipaux du patrimoine ont suspendu leurs activités, pourtant les demandes de permis d’aménagement continuent d’être traitées.
  • L’auto-isolement risque d’avoir des répercussions particulièrement négatives pour les lieux de culte, qui sont souvent dans une situation financière précaire.
  • Il y a des questions sur la façon dont nous pouvons soutenir les rues principales patrimoniales, surtout dans les petites localités, partout au Canada. De nombreuses petites entreprises des rues principales traditionnelles occupent des immeubles du patrimoine. Or, elles souffriront tout spécialement de la pandémie.
  • Favoriser la résilience locale sera un axe d’action vital après la pandémie. Le secteur du patrimoine peut insister sur la valeur des projets visant le patrimoine, car ils utilisent habituellement des matériaux et des travailleurs locaux.
  • Les fonds de stimulation de la relance devront être affectés et gérés de façon à ce que les immeubles et centres-villes historiques ne soient pas des victimes collatérales de projets d’infrastructure et de réaménagement.
  • Le secteur du patrimoine doit travailler beaucoup plus étroitement avec les décideurs des secteurs du tourisme, de l’éducation et de l’environnement pour que sa voix soit entendue et pour faire en sorte qu’il joue un rôle puissant et positif dans la reprise.

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