Anicens lauréats de la Médaille Gabrielle Léger pour l’ensemble des réalisations
2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2002 | 1998 | 1997 | 1996 | 1995 | 1994 | 1993 | 1992 | 1991 | 1990 | 1988 | 1986 | 1983 | 1981 | 1979 | 1978
2016
Professeur Thomas H.B. Symons
Pendant plus de 60 ans, Thomas Symons a contribué à l’avancement des politiques publiques sur la conservation du patrimoine partout au Canada. La Médaille Gabrielle-Léger lui est décernée au titre des éminents services ainsi rendus au pays.
Les contributions exceptionnelles de Thomas Symons au Canada sont le fruit d’une vie entière de travail. Ses réalisations dans les domaines de l’éducation, des droits de la personne, de la justice sociale, des droits linguistiques, du patrimoine, de la culture et des affaires internationales ont été largement reconnues et lui ont valu de nombreux honneurs : de gouverneurs généraux, de lieutenants-gouverneurs, du Vatican, d’universités et collèges ainsi que d’innombrables organisations. L’ensemble de son action et de sa réflexion traduit une vision englobante et une profonde conviction, et laisse une contribution marquante, entre autres, à la conservation du patrimoine au Canada. Thomas Symons est animé par un profond sens de l’histoire et de la culture, mais aussi du lieu.
La décennie où il a présidé la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC) (1986 à 1996) a été particulièrement importante. Sous sa gouverne, la CLMHC a été transformée à la fois dans sa pertinence et dans son orientation et sa philosophie. Pour M. Symons, le patrimoine est l’affaire de tous, et donc il doit être pertinent. La CLMHC a commencé à s’intéresser à des sites vernaculaires moins emblématiques, mais souvent plus représentatifs. En 1994, lors d’un symposium auquel assistaient principalement des experts, il a affirmé sans détour que le patrimoine ne devait pas devenir « une sorte de complot de la classe moyenne faisant la promotion d’une culture vouée à des plaisirs surannés »; elle devait être dégagée « des mains parfois inertes des antiquaires et historiens professionnels » qui avaient tendance à monopoliser le domaine, aussi bonnes soient leurs intentions. Le patrimoine autochtone, les paysages culturels et les districts et sites historiques associés aux femmes et aux communautés culturelles du Canada sont devenus autant d’éléments importants de l’action de la CLMHC sous sa direction.
Outre ses activités dans la conservation du patrimoine, le Pr Symons a mis sur pied et dirigé diverses institutions essentielles à notre compréhension de l’identité canadienne et des valeurs canadiennes. Il est membre fondateur du comité de rédaction de la Revue d’études canadiennes, et y a siégé de 1965 à 1991, et il a été membre du conseil d’administration de la Fondation d’études canadiennes de 1979 à 1985. En tant que recteur fondateur de l’Université Trent, il a œuvré à l’essor du programme d’études canadiennes au début des années 1970, après avoir fait de même en 1969 pour le premier programme d’études autochtones au Canada. Ses travaux de recherche et ses publications dans le domaine des études canadiennes a sensiblement enrichi notre compréhension de la nation canadienne et de ses peuples. Il a été enseignant et mentor pour trois générations d’historiens, encourageant et respectant les nouvelles idées et façons d’aborder les choses.
Il a dirigé le Conseil national de la statistique, de 1986 à 2005, et l’étude de la Commission canadienne d’études polaires, en 1988. Il a été membre du comité consultatif du premier ministre sur la Confédération (1965 à 1972), de la Commission Applebaum-Hébert vouée à la culture et au patrimoine (1983) et du comité sur l’avenir de la voie navigable Trent-Severn.
Il siège aujourd’hui au comité consultatif de la Société d’histoire du Canada, au conseil d’administration du Centre Frost d’études canadiennes et d’études autochtones de l’Université Trent et au conseil de la Fondation Historica du Canada. Après avoir servi au sein du conseil d’administration de la Fiducie du patrimoine ontarien à partir de 2007, il en a assumé la présidence en 2010, et il en a fixé l’orientation en lui apportant sa sagesse et son expertise. Il est administrateur de l’Institution Carnegie au Canada, administrateur fondateur du Musée Bata de la chaussure, administrateur du Groupe fiduciaire des édifices des Pères de la Confédération et membre du conseil consultatif de la Fiducie nationale du Canada.
Vu ses états de service exemplaires en faveur du Canada, Thomas Symons est assurément un digne récipiendaire de la Médaille Gabrielle-Léger pour l’ensemble des réalisations en conservation du patrimoine au Canada.
Thomas Symons a été mis en candidature par Beth Hanna, directrice générale de la Fiducie du patrimoine ontarien.
Haut de la page
2015
Julia Gersovitz
Depuis presque 40 ans, Julia Gersovitz est à l’avant-garde du mouvement de la conservation du patrimoine au Canada en tant qu’architecte, théoricienne, éducatrice et bénévole.
Après un baccalauréat ès sciences en architecture et un baccalauréat en architecture obtenus respectivement en 1974 et 1975 à l’Université McGill, Mme Gersovitz est devenue un des premiers architectes au Canada à poursuivre des études supérieures en préservation historique – couronnées en 1980 par une maîtrise ès sciences de l’Université Columbia.
Au terme de ses études, Mme Gersovitz est retournée à Montréal pour entamer son premier grand projet : la réutilisation adaptée de la Maison Alcan, qui sera un exemple précoce d’aménagement durable réussi. Ce succès a donné le ton à la carrière de Mme Gersovitz, qui deviendra une actrice de premier plan en matière d’architecture en conservation au Canada. Son excellence lui a valu de travailler à certains des immeubles les plus emblématiques du pays, y compris les édifices du Parlement, Rideau Hall, la gare Union et l’historique campus de l’Université McGill.
Le travail de Mme Gersovitz, associée fondatrice du cabinet Fournier Gersovitz Moss Drolet et associés, a été largement acclamé. En 2009, elle et son cabinet ont été conjointement lauréats du Prix d’excellence SITQ de la Ville de Montréal pour leur apport inestimable à la conservation du patrimoine de la ville. En 2014, l’Association internationale pour la préservation et ses techniques lui a octroyé le Prix Harley J. McKee pour apport exceptionnel au domaine de la technologie de la préservation.
Mme Gersovitz a joué un rôle primordial dans l’éducation d’une génération d’architectes et autres professionnels de la conservation. À titre de professeure auxiliaire à l’École d’architecture de l’Université McGill depuis 1980, elle donne des cours en conservation du patrimoine et en histoire de l’architecture au Canada, et elle dirige des ateliers de conception. En outre, elle a aidé à mettre sur pied le programme de maîtrise en conservation du patrimoine à l’Université de Montréal, où elle était professeure auxiliaire de 1987 à 2001. Mme Gersovitz est souvent invitée à donner des conférences à des établissements d’enseignement au Canada et à l’étranger.
Véritable passionnée de conservation, Mme Gersovitz a mis ses connaissances au service de la communauté en tant que bénévole au sein de divers comités et conseils. Elle a été membre du Conseil de patrimoine de la Ville de Montréal et présidente du Comité consultatif d’urbanisme de la ville de Westmount. Elle était vice-présidente du Comité d’architecture et d’urbanisme de Montréal de 2001 à 2012 et membre de la Commission Jacques-Viger – qui conseillait déjà la Ville en matière d’architecture et d’urbanisme – de 1996 à 2001. Comme membre du Comité consultatif de Montréal sur la protection des biens culturels de 1987 à 1990, elle conseillait le comité exécutif au sujet des enjeux de la préservation. À l’échelon provincial, elle a été membre de la Commission des biens culturels, conseillant le ministre des Affaires culturelles sur les immeubles classés. Au-delà de la province, elle a été conseillère spéciale auprès de la Commission de la capitale nationale en ce qui concerne la résidence du gouverneur général et elle a participé à l’Initiative des endroits historiques du gouvernement fédéral.
Parmi ses pairs, Mme Gersovitz est réputée aussi bien pour son caractère réfléchi, tenace et généreux que pour la qualité impeccable de son travail. Elle est une source d’inspiration pour les professionnels de la conservation partout au Canada.
Julia Gersovitz a été mise en candidature par la Pre Christina Cameron, Professeur à l’Université de Montréal et la Chaire de recherche du Canada en patrimoine bâti.
Haut de la page
2014
Pre Christina Cameron
La Pre Christina Cameron est une spécialiste de renommée internationale de la conservation du patrimoine, hautement considérée pour ses contributions exceptionnelles à la théorie et aux politiques du patrimoine. Elle personnifie sans doute mieux que quiconque la conservation du patrimoine au Canada, aux yeux aussi bien des Canadiens que du milieu mondial du patrimoine culturel.
Universitaire chevronnée s’intéressant à la littérature, aux arts, à l’histoire de l’architecture et aux études muséales, la Pre Cameron possède une maîtrise en histoire de l’art de l’Université Brown et un doctorat en histoire de l’architecture de l’Université Laval.
Haut de la page
2013
M. François LeBlanc
Voilà plus de 40 ans que François LeBlanc travaille inlassablement et efficacement comme architecte, préservateur, auteur et éducateur afin de créer un milieu vigoureux de la conservation du patrimoine au Canada et à l’étranger.
Respecté et admiré par ses pairs, M. LeBlanc est considéré comme un penseur exceptionnel en matière de conservation du patrimoine. Réputé pour son caractère modeste et accessible, sa générosité et sa véritable passion, il a fait une carrière de rêve.
Tout a commencé en 1971 chez Parcs Canada, où M. LeBlanc était architecte en chef responsable des monuments historiques de la période française. Il deviendra ensuite responsable de l’ingénierie et de l’architecture pour la région du Québec, assumant la charge d’importants lieux historiques nationaux tels que les forges de Saint-Maurice, le fort Chambly, le canal de Lachine et les fortifications de Québec.
Haut de la page
2012
Jim Bezanson
Jim Bezanson est tout à la fois passionné défenseur du patrimoine, éducateur, conférencier, bénévole, architecte, planificateur, consultant et entrepreneur en construction, depuis plus de 35 ans.
Il a grandi sur la côte Est de la Nouvelle-Écosse, où il a travaillé à l’Inventaire des bâtiments historiques du Canada en 1975. Il est par la suite entré à l’emploi de la Section de la restauration de Parcs Canada, s’occupant de projets dans l’ensemble des provinces de l’Atlantique. De 1980 à 1990, M. Bezanson a vécu à Vancouver. Il y a collaboré au premier programme sur la conservation du patrimoine et il a aidé à créer le premier programme – primé – des métiers du patrimoine au Collège communautaire de Vancouver, dont il sera le principal instructeur. Il a ensuite lancé son propre cabinet d’architecture et de planification spécialisé dans le réaménagement respectueux des bâtiments du patrimoine. Bon nombre de ses projets ont reçu des prix.
En 1990, il est devenu l’agent de mise en valeur du patrimoine de la ville de Saint-Jean (Nouveau-Brunswick), et il a joué un rôle clé dans l’évolution du mouvement de défense du patrimoine dans la ville. Il a aussi prodigué des conseils pour plus de 3000 projets de conservation du patrimoine. Son action a permis de sauver de nombreux immeubles de la démolition, y compris la première bibliothèque Carnegie au Canada. Grâce à ses efforts, des districts désignés du patrimoine ont été créés dans la ville et des centaines de sites revêtant une importance culturelle ont été ajoutés au Répertoire canadien des lieux patrimoniaux. M. Bezanson s’est employé à faire reconnaître la ville de Saint-Jean comme lauréate du Prix du prince de Galles en 2004.
Haut de la page
2010
Susan Bronson
Depuis plus de 30 ans, Susan Bronson soutient la cause du patrimoine d’une manière dévouée et inlassable. Cette architecte membre de l’Ordre, qui a des compétences spécialisées en conservation du patrimoine, en histoire urbaine, de même qu’en histoire et en théorie de la conservation, travaille en cabinet privé comme architecte et experte-conseil en patrimoine. Susan Bronson donne généreusement de son temps et apporte son talent à de nombreux organismes, dont les conseils d’administration de l’Association internationale pour la préservation et ses techniques (APT), des Amis du boulevard Saint-Laurent et de Mémoire du Mile End. En sa qualité d’éducatrice, Susan a aidé à mettre sur pied, à coordonner et à diriger trois vastes voyages d’études pour l’Assemblée générale 2008 de l’ICOMOS. L’éventail des compétences et l’étendue des connaissances de ses étudiants diplômés témoignent directement de son talent comme éducatrice. Par son enseignement et ses écrits, Susan communique sa profonde conviction quant au lien essentiel qui existe entre la conservation et la durabilité environnementale, sociale et économique. Elle a contribué à stimuler la recherche dans ce domaine en cernant son importance à une époque où ce n’était pas une question d’intérêt général. Susan Bronson a été honorée au cours de la cérémonie de remise des prix et réception à St. John’s en Octobre 2010.
Haut de la page
2009
Dr. Harold Kalman
Harold (Hal) Kalman est réputé à l’échelle mondiale à titre de praticien, théoricien, auteur et éducateur dans le domaine de la conservation du patrimoine. Il est le premier expert-conseil professionnel au Canada en la matière. Ses activités foisonnantes en ont fait un chef de file respecté depuis plus de 30 ans.
Hal Kalman a ouvert son premier cabinet à Ottawa en 1975. En 1984, il fonde avec John Stewart la société Commonwealth Historic Resource Management, première entreprise canadienne offrant une gamme complète de services en conservation.
Les nombreuses lettres appuyant la candidature de Hal Kalman ont souligné sa détermination, ses qualités intellectuelles, ses connaissances, ses talents et sa passion. Sa longue liste de publications, ses réalisations dans les services publics et professionnels ainsi que ses contributions dans le domaine de l’enseignement ont fait de Harold Kalman une personnalité sans cesse aux premiers rangs dans l’évolution de la conservation du patrimoine au Canada.
Haut de la page
2008
Julian Smith
Pendant plus de 30 ans, Julian Smith, chercheur, éducateur, architecte et humaniste, a été un chef de file dans les efforts consacrés à la conservation des lieux historiques du Canada.
En dirigeant le cabinet d’architectes Julian Smith & Associates, il a acquis une renommée nationale et internationale grâce à son travail en conservation, restauration et réutilisation adaptée d’immeubles historiques. Il est particulièrement réputé pour son aptitude à intégrer des éléments contemporains respectueux des cadres historiques et pour les plans directeurs, études de design urbain et plans de quartiers patrimoniaux qu’il a produits pour d’importants lieux urbains et ruraux.
Il a créé en 1989, puis dirigé pendant 17 ans un des premiers programmes canadiens d’études supérieures en conservation du patrimoine, à l’Université Carleton d’Ottawa. Il est ainsi devenu le mentor de nombreux intervenants travaillant aujourd’hui dans le domaine de la conservation.
Haut de la page
2007
Jacques Dalibard
JJacques Dalibard s’est longuement voué à la pratique et la gestion de la conservation du patrimoine au Canada. En tant que principal architecte en restauration du gouvernement fédéral et directeur d’une nouvelle équipe de spécialistes en conservation entre 1968 et 1977, il a élaboré et appliqué des solutions technologiques et philosophiques modernes à la conservation de nombreux lieux historiques nationaux – y compris Lower Fort Garry en Manitoba, le canal Rideau à Ottawa et Dawson au Yukon.
En tant que chef de file émergeant du milieu du patrimoine, il est devenu actif dans le nouveau Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) et il a joué un rôle clé dans la création d’ICOMOS Canada. Avec un groupe de collègues canadiens et américains, il a aussi mis sur pied l’Association internationale pour la préservation et ses techniques (APT) un organisme interdisciplinaire consacré à la promotion de la meilleure technologie pour conserver les structures historiques et leurs décors. Au cours de son engagement avec APT il a exercé la fonction de rédacteur et il en sera par la suite président.
De 1978 à 1995, il est directeur général de la fondation Héritage Canada, où il créera et dirigera divers programmes y compris Rues principales, Régions patrimoniales, Canadian Centre for Livable Cities, Réseau canadien du patrimoine.
L’éducation et la formation ont toujours été des priorités de Jacques Dalibard. Il a donné des cours en Europe, aux États-Unis et au Canada. Dans la décennie précédant son départ à la retraite en 2005, il a enseigné à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal.
Haut de la page
2006
Mr. William F.W. Neville
Par ses états de service dans la fonction publique à titre de conseiller municipal de Winnipeg, de président du Historical Buildings Committee de Winnipeg et du Conseil manitobain du patrimoine, de membre du Conseil d’administration de Heritage Winnipeg et de représentant du Manitoba à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, M. William Neville a été une source d’inspiration pour l’administration municipale, pour le gouvernement provincial, pour les organismes du patrimoine et pour les citoyens dans la prise de conscience de l’importance du parc de bâtiments historiques du Canada.
En tant que président du Historical Buildings Committee de Winnipeg (1980-1989), M. Neville a joué un rôle important dans la conception de critères de désignation des lieux du patrimoine municipal, comme l’exceptionnel quartier de la Bourse, tout en contribuant à titre de président du Conseil manitobain du patrimoine (1989-2001) à établir la politique patrimoniale de la province. Au cours de ses deux mandats à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (1996-2005), il s’est fait l’apologiste de nouvelles commémorations – particulièrement celles ayant trait aux communautés ethnoculturelles – et de la désignation de plusieurs sites de renom, notamment le quartier de la Bourse et le théâtre Walker de Winnipeg, de même que les silos à grains d’Inglis.
Dans la décision qu’il a rendue, le jury du programme de distinctions de la fondation Héritage Canada a également évoqué le talent de communicateur de M. Neville. Au moyen de ses contributions ponctuelles au quotidien Winnipeg Free Press,, il est devenu un protagoniste persuasif dans les campagnes de conservation comme celles visant la sauvegarde de l’immeuble Eaton à Winnipeg en 2001. Il a également apporté des observations éclairées à propos de diverses questions d’urbanisme. Au fil des ans, ces articles ont éveillé l’intérêt de la population à l’égard de la conservation du patrimoine, favorisé le débat et les discussions, et influé sur la politique publique.
Haut de la page
2005
Mr. George Muirhead
M. Muirhead a commencé sa carrière dans les années 1950, lorsque de nombreux monuments historiques tombaient sous le boulet des démolisseurs. Il a été le pionnier d’un mouvement qui a inspiré les gouvernements municipaux et provinciaux, les organismes patrimoniaux, les entreprises et les citoyens à reconnaître et apprécier l’importance de leur stock d’immeubles patrimoniaux.
Il a été le planificateur en conservation du patrimoine puis le directeur de l’urbanisme et du renouvellement urbain de Kingston. À ces titres, il a prôné la restauration de l’hôtel de ville historique de Kingston, l’établissement du premier inventaire architectural de la ville, la création de la Frontenac Heritage Foundation et la revitalisation du centre-ville – y compris la restauration de divers importants immeubles commerciaux du 19e siècle. Depuis son départ à la retraite, M. Muirhead continue d’influencer les dossiers de conservation en tant que membre du comité rédactionnel communautaire du quotidien The Kingston Whig-Standard, dans lequel il signe fréquemment des articles.
Haut de la page
2002
Dr. Michael McMordie
En ce qui concerne les réalisations de bénévoles individuels, Michael McMordie, de Calgary (Alberta), s’est vu décerner le Prix Gabrielle-Léger. Membre de longue date de la Société pour l’étude de l’architecture au Canada et membre fondateur des Archives canadiens de l’architecture à l’Université de Calgary, M. McMordie a aussi oeuvré, par l’entremise de la Calgary Civic Trust, à la mise en place de mesures législatives visant la protection juridique de propriétés patrimoniales.
Pendant toute sa carrière d’enseignant à l’Université de Calgary et de travailleur bénévole, Michael McMordie a apporté une importante contribution au domaine de la conservation du patrimoine au Canada. M. McMordie fut membre du conseil d’administration et ancien président de la Société pour l’étude de l’architecture au Canada et fut l’un des fondateurs des Canadian Architectural Archives à l’Université de Calgary. De 1975 à 1978, il a présidé le Comité spécial du patrimoine de Calgary, qui a permis la mise sur pied du programme municipal d’aménagement du patrimoine. Entre autres interventions personnelles, il a réussi à assurer la préservation de l’édifice Burns, un point d’intérêt de Calgary érigé en 1913.
Depuis 1998, M. McMordie est président du Calgary Civic Trust, organisme patrimonial local qui favorise le développement de lois et de règlements sur l’application des engagements juridiques portant sur des biens-fonds patrimoniaux.
Le comité de sélection des Prix Héritage Canada a également félicité M. McMordie de son leadership dans le développement du département d’Études générales à l’Université de Calgary, qui place l’architecture au centre d’un éventail multidisciplinaire. Son engagement lui a valu le poste de doyen du département d’Études générales, qu’il a occupé de 1990 à 1998. Actuellement, M. McMordie est directeur du programme de l’Environnement et des Ressources à la Faculté des études de troisième cycle de l’Université de Calgary.
La Médaille Gabrielle-Léger sera remise à Michael McMordie lors d’une cérémonie qui se tiendra dans le cadre de la conférence annuelle de la fondation Héritage Canada à Halifax (Nouvelle-Écosse) le 27 septembre 2002.
Haut de la page
1998
Dr. Chuen-yan David Lai
Le Dr. Chuen-yan David Lai a consacré de nombreuses années à étudier l’évolution des collectivités chinoises au Canada. On lui attribue le mérite d’avoir, presque à lui seul, assuré la conservation, l’exploitation et l’interprétation du Chinatown de Victoria, un des plus importants au Canada. Sous sa direction, on a restauré plusieurs bâtiments phares et lancé de nouveaux projets d’inspiration. Le Chinatown de Victoria a été designé lieu historique national en 1995.
Haut de la page
1997
Janet Bingham
Cela fait plus de trente ans qu’à titre bénévole, Mme. Janet Bingham de Vancouver, en Colombie-Britannique, mène une action exemplaire en faveur de la conservation du patrimoine. Au début des années 70, Mme. Bingham a joué un rôle déterminant dans la campagne qui fut lancée pour sauver les quartiers de Gastown et de Chinatown menacés par la construction d’une autoroute. Au fil des années, on l’a retrouvée parmi ceux qui luttaient pour protéger les sites historiques de Vancouver, notamment Parksite 9, qui porte maintenant le nom de Barclay Heritage Square. Mme. Bingham est l’auteure de deux livres : Samuel Maclure Architect et More Than a House : The Story of Roedde House and Barclay Heritage Square.
Haut de la page
1996
Ruth Redmond
Depuis plus de quarante ans, Mme. Ruth Redmond de Niagara Falls en Ontario, achète des propriétés du site Lundy’s Lane Battlefield pour tenter de protéger cette zone historique de l’urbanisation croissante. Ce site est relié à la célèbre bataille de la guerre de 1812. Récemment, par un don généreux, elle léguait ses terres, d’une superficie de trois acres, comme parc historique à la ville de Niagara Falls.
Haut de la page
1995
John Woodsworth
Né à Vancouver, M. John Woodworth a fait ses études d’architecte a l’Université de Colombie-Britannique. Il a présidé la Société canadienne pour la conservation de la nature et entame sa vingt-troisième année comme directeur du Nature Trust of BC. Dans sa région, la vallée de l’Okanagan, il a assumé la direction de la création d’importants parcs et réserves, dont les parcs Cathedral, le parc de la montagne Okanagan et le parc de lac Kalamalka. à l’échelon national, pendant plus de 20 ans, il fut un des éléments moteurs favorisant l’implantation de la Piste du voyageur Alexander Mackenzie. Cette année, le gouvernement fédéral déclara la route patrimoine national.
Haut de la page
1994
John Bland, St. Anne-de-Bellevue, Quebec
1993
Elizabeth Pacey, Halifax, Nova Scotia
1992
Barbara Humphreys, Manotick, Ontario
1991
Pierre Mayrand, Montréal, Québec
1990
Shannie Duff, St. John’s, Newfoundland
1989
Pierre Berton, Ontario
1988
Phyllis Lambert, Montreal, Quebec
1987
Arthur John Hampson Richardson, Quebec
1986
Peter John Stokes, Niagara-on-the-Lake, Ontario
Respected preservation architect who worked to preserve several important buildings in his own city, including the Butler House, Niagara Apothecary and St. mark’s Church. He is also known for his work on Cobourg’s Victoria Hall, Upper Canada Village, Galt City Hall, the Grange, Toronto, and Port Hope’s Walton Street Study. He authored a number of books and more than 85 reports on early building.
Haut de la page
1983
Stan White, Ottawa, Ontario
1982
Colin J.G. Molson
1981
Anthony Adamson, Toronto, Ontario
1980
John I. Rempel, Ontario
1979
Jeanne Minhinnick, Ontario
In recognition of over 25 years of research to help preserve many Canadian artifacts and buildings through magazines, pamphlets, television, the lecture circuit, and At Home in Upper Canada, her definitive work on early artifacts and lifestyles.
Haut de la page
1978
Hartland MacDougall
Chair of Heritage Canada Foundation’s first Board of Governors (1973 – 1978)
Haut de la page